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Notes on Mountaintops 16.12.-18.12.2016

Exposition de Hanne Van Dyck, Anvers (B)

Vernissage : Vendredi 16 décembre 2016, 18h

Dates de l’expo : Samedi 17 et dimanche 18 décembre de 14h à 18h.

 

Statement de l’artiste :

Le travail d’Hanne Van Dyck se concentre sur l’interaction entre l’Homme et la nature. Utilisant le voyage comme méthodologie de travail, elle analyse l’appropriation et la symbolisation de la nature. Avec une emphase sur la représentation et le cadrage d’une expérience, elle traduit cette recherche en installations mixed-media, peintures, photographies et textes, tous montrant la relativité d’une perspective culturelle.

 

Texte de présentation de l’expo :

Durant ses trois mois de résidence à la Villa Mercier à Sierre, Hanne profite du décor montagneux pour poursuivre sa recherche sur la relation qu’entretient l’Homme avec la nature; elle part en randonnée, ramasse des pierres et des plantes, collecte des histoires de fantômes, laisse les cimes l’inspirer pour des notes, entre autres. Pour son exposition à MAXXX, l’artiste présente cinq œuvres (un livre, deux éditions, une conférence et une performance) spécialement créées pendant sa résidence en Valais. Hanne utilise des photographies de montagne qu’elle a prise lors de ses voyages autour du monde. Ce n’est pas pour parler d’une montagne en particulier mais du concept même de montagne et comment elle se le réapproprie en y insérant des éléments personnels. Elle déconstruit également l’image de la montagne qu’elle aperçoit depuis la fenêtre de son atelier à la Villa Mercier en ajoutant des notes personnels sur les changements de couleur et d’éléments naturels au fur et à mesure que les jours passent. Ceci créé une montagne « à l’emporter » où l’on peut avoir l’histoire complète en compilant toutes les notes. L’artiste n’utilise pas l’image de la montagne pour communiquer une émotion ou nous faire rêver mais plutôt pour réfléchir sur le statut d’une image qui ne peut pas nous informer sur une situation spatiale/temporelle précise. En collectant des histoires de fantôme auprès des gens qu’elle a rencontré en Valais elle tente de mettre des mots sur ce qui peux sembler inexplicable. Elle écrit de mémoire les histoires qu’elles a entendue et les met dans un livre où quelques pages sont intentionnellement laissées vierges à la fin pour accentuer l’aspect « en cours » du projet et pour invoquer cette idée des histoires de fantômes qui apparaîtront sur ces pages. Continuant à déconstruire des concepts, Hanne donne une conférence à des plantes, utilisant ici la métaphore de la graine devenant plante. A travers cette conférence donnée à ce public particulier l’artiste abolit la métaphore et créé ainsi une situation absurde qui démontre comment l’humanité adapte constamment la nature à ses besoins.